Guillaume Hermann Posté(e) 12 février 2012 Signaler Share Posté(e) 12 février 2012 Bonsoir, En triant les anciens sujets, une question me vient à l’esprit avec insistance : comment se fait-il qu’on trouve partout des euros fautés avec deux avers ou deux revers, alors que je n’en vois JAMAIS dans les francs de l’ère industrielle qui les ont précédés ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric Turmel Posté(e) 12 février 2012 Signaler Share Posté(e) 12 février 2012 Bonsoir, C'est vrai que cette variété est à ma connaissance absente du Franc de 1795 à 2001. Les seules variétés s'y rapprochant sont par exemple les dupré avers / avers incus. Mais sous Louis XIV, il y en a une bien connue : http://vso.numishop.es/fiche-v37_0496-v ... _1657.html Le processus de frappe ont du changer radicalement depuis l'euro, ainsi que les cadences (près de 500 000 000 pour certains millésimes) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hpdp Posté(e) 12 février 2012 Signaler Share Posté(e) 12 février 2012 baisse de qualité cause moins de personnel et de contrôles pour plus de rentabilité. on peut dire aussi que le soin apporté aux monnaies dépend de la volonté de présenter une certaine image au public, or l'euro est anonyme, c'est un moyen de payement alors qu'une monnaie nationale est un média. et enfin la qualité décourage le faux-monnayage, ce qui n'a pas beaucoup de sens lorsqu'on n'est pas maître des modules et de la gravure. il est d'ailleurs étonnant qu'on ne croule pas sous les fausses pièces. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume Hermann Posté(e) 12 février 2012 Auteur Signaler Share Posté(e) 12 février 2012 Volontairement, je n’ai parlé que des francs de l’ère industrielle, car on ne peut pas comparer la fabrication d’une monnaie (quel que soit son pays) en 1700 et aujourd’hui. Ceci dit, nous avons effectivement quelques fautées dans les royales et féodales, mais bien peu dans les romaines, par exemple (et pourtant, quel volume de production !). En 2001, la France fabriquait encore des monnaies de circulation. Au 1er janvier 2002, l’euro métallique a été introduit et, tout de suite, on a trouvé des fautés. Je ne pense pas que la technologie de fabrication des euros soit constituée intégralement d’innovations techniques absolues : les mécaniques sont les mêmes ! Alors pourquoi avions-nous une production excellente depuis 200 ans et sommes-nous maintenant effondrés à une production de jetons de caddys ? Les cadences expliquent-elles tout ? Les procédés de contrôle de la qualité se sont développés aussi… Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume Hermann Posté(e) 12 février 2012 Auteur Signaler Share Posté(e) 12 février 2012 hpdp a dit : le soin apporté aux monnaies dépend de la volonté de présenter une certaine image au public, or l'euro est anonyme, c'est un moyen de payement alors qu'une monnaie nationale est un média. hpdp a dit : il est d'ailleurs étonnant qu'on ne croule pas sous les fausses pièces. Deux remarques très intéressantes ! Au sujet de ta première remarque, je suppose que tu connais cette vidéo de Michel Prieur (il en existe une version plus complète, de 9 minutes sur Youtube) : EDIT : version longue http://www.youtube.com/watch?v=DqLqelRi76Q Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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